23/10/2022

Robustia (Chromatopia, Tome 2) - Betty Piccioli

Titre VF : Robustia (Chromatopia, #2)
Auteur : Betty Piccioli
Editeur : Scrineo
1ère Edition : 2022
Genre : Fantasy
Pages : 416 


1. Chromatopia || 2. Robustia.

« Au sein de la cité des combattants, le véritable ennemi se cache parfois en nous. » 
Robustia. Une cité où chaque métal correspond à une position sociale. Où le combat peut vous élever dans la société. Biann, conseillère d’Electrum, vient tout juste d’acquérir ce statut prestigieux en s’illustrant lors d’un tournoi. Mais la maladie qui la ronge à chaque cycle pourrait bien mettre un terme à sa carrière… Kalel, conseiller d’Airain, se ne se remet pas d’avoir perdu sa position d’Electrum. Aveuglé par la rage, il est prêt à tout pour récupérer son pouvoir, jusqu’à se perdre lui-même… Aequo, ancien habitant du royaume de Chromatopia, a entamé un long voyage loin de sa cité pour fuir ses démons. Jusqu’au jour où ses pas le conduisent face aux remparts de Robustia… Ils ne le savent pas encore, mais leur rencontre pourrait bien sceller le sort des deux cités à jamais.

Après avoir bien apprécié ma lecture de « Chromatopia », j’étais plutôt surprise de voir débarquer cette suite mais très curieuse de voir ce qu’elle donnait. Aussi lorsque je suis tombée sur ce titre sur le site de NetGalley, je n’ai pas hésité une seule seconde avant de postuler.

L’histoire nous transporte dans une autre ville nommé Robustia. Une ville une nouvelle fois organisée sous forme de caste basé sur un système oligarchique. Là nous allons faire la connaissance de.Biann, une jeune femme qui vient d’accéder à l’un des poste les plus haut de la ville, poste qu’elle a pris à Kalel tout deux ne des idées politiques très arrêté et voudrons agir our le le mieux pour leur ville. Mais le plus gros problème à ce jour est la disparition totale des convois envoyé d’ordinaire par Chromatopia… dont nous ormes au courant de la situation politique du fait du précédent tome. C’est à ce moment-là qu’Aequo, de l’ex-nuance jaune, débarque dans cette ville. Lorsqu’il comprend la situation il devra bien vite faire des choix qui changeront une fois de plus la face d’une cité. 
J’ai été une fois de plus transportée par l’intrigue. On va ainsi découvrir une nouvelle cité avec une organisation bien différente de celle que nous connaissions via Chromatopia. Ici, c’est une ville oligarchique où les castes sont organisé u mérite, selon des tournois qui ont lieu chaque année.  Une monde bien différent de ce à quoi nous étions habitués. Et pour cause, la ville est cèrée par une forêt-enclos où vivent les Potwors, des créatures sauvages qui terrorisaient les habitants du continent avant qu’un pacte soit conclu entre les différentes cité-royaumes… un pacte qui va être mis à mal à cause de la chute de Chromatopia. L’histoire va suivre en alternance Kalel, Biann et Æquo qui vont se retrouver au coeur de ce récit et dont les décisions auront de grands impacts. J’ai aimé voyager un peu plus dans le continent. C’était d’ailleurs le plus gros reproche que j’avais fait au premier livre : le côté vase clot. Ici n voyage un peu plus et surtout on ne restera pas enfermé non stop dans cette nouvelle cité. 
J’ai trouvé ce récit plus riche en action que le précédent. Il faut dire que Robustia est une nation plus guerrière, ce qui aide pas mal de ce côté là. Cela change quelque peu de l’opus précédent où ça se jouais davantage façon complot. Malgré tout l’auteur a su apporter une touche de douceur avec une petite romance pour notre cher Æquo. Pas surprenante en soi, mais je dois avouer que j’avais un peu de mal avec cette dernière.Pour moi, elle sortait un peu de derrière les fagots et manquait de crédibilité, mêle si au final, la conclusion de cette romance fonctionnait plutôt bien.
La conclusion du roman est assez satisfaisante en soi. On nous offre un fin plutôt correcte, mais qui reste malgré tout ouverte. Je ne sais pas si l’auteur a encore prévu une suite (pourquoi pas dans une autre cité avec de tout nouveaux personnages), mais il y a quand même une ouverture qui le permettrait.

Côté personnage, j’ai pris beaucoup de plaisir à retrouver tout ceux que j’avais apprécié dans Chromatopia et surtout à découvrir ce qu’ils sont devenus une fois leur histoire terminé. On sent qu’il ont té bien impacté par les événements et qu’il le sont encore.
Dans cet opus, nous allons principalement suivre Æquo, Biann et Kalel. 
Le premier a été très touché par ce qu’il s’est passé à Chromatopia. Il faut dire qu’entre certaines révélations et autres pertes il a été bien marqué. Aussi, on comprend qu’il ne veut pas revivre ça, même si il ne connaît pas ces personnes depuis longtemps.
Biann est une jeune femme déterminée à s’élever le plus qu’elle peut et elle y parviendra à force de travail. Mais elle cache aussi un secret qui lui pèse et qui est incompatible avec ses nouvelles fonction. En effet, la jeune femme se retrouve pliée de douleur à chacune de ses menstrues (je sais pas pourquoi mais cela. Me fait énormément pensé à de l’endométriose), un sujet peu abordé dans les romans de ce genre.
Kalel de son côté est une jeune homme qui ne vit que pour le pouvoir et l’approbation familiale. s’il a déjà le premier (et que cela se mis à mal par l’évolution de la situation), il aura plus de mal à obtenir le second… ses parents le faisant vivre dans l’ombre de son défunt frère. J’ai beaucoup apprécié de voir l’évolution du jeune homme, loin de ce à quoi je m’étais attendue.
Les personnages secondaires m’ont également bien plu. chacun apportant sa pierre à l’édifice.Et j’ai notamment apprécié le fait que l’on en rencontre de nouveaux tout en retrouvant ceux que j’ai connu et bien aimé dans le précédent opus.

Enfin, le style d’écriture de l’auteur m’a une fois de plus bien plu. Simple et fluide, il se lit très facilement. Mais le gros point fort réside dans l’alternance des points de vue. En effet, d’un chapitre à l’auteur le narrateur change et l’on suit tout à tour un membre de notre trio de héros. 

Une suite dans la même veine que le premier opus, avec laquelle j’ai passé un très bon moment. On voyage un peu plus dans ce tome tout en découvrant ce qu’il s’est passé à Chromatopia une fois la dernière page tournée. Un univers qui s’étoffe mais qui nous permet d’ouvrir la fin de la série une fois de plus. Des personnages que j’ai aimé suivre/retrouvé. Un style d’écriture toujours aussi rythmé.
Enfin, je tenais à remercier les Éditions Scrineo et NetGalley de m’avoir permis de découvrir ce titre.

18/10/2022

Papillon d'Obsidienne (Anita Blake, Tome 9) - Laurell K. Hamilton

Titre VO : Obsidian Butterfly (Anita Blake Vampire Hunter, #9)
Titre VF : Papillon d'Obsidienne (Anita Blake, #9)
Editeur : Fleuve Noir, Milady 
1ère Edition : 2000 (VO) - 2006 (VF)
Genre : Bit-Lit
Pages : 704


0.5. Strange Candy || 1. Plaisirs Coupables || 1.5. Cravings || 2. Le Cadavre Rieur || 3. Le Cirque des Damnés || 4. Lunatic Café || 5. Le Squelette Sanglant || 6. Mortelle Séduction || 7. Offrande Brûlée || 8. Lune Bleue || 8.5. Bite || 9. Papillon d'Obsidienne || 10. Narcisse Enchaîné || 11. Pêchés Céruléens || 12. Rêves d'Incubes || 13. Micah || 14. Danse Macabre || 15. Arlequin || 16. Sang Noir || 17. Jeux de Fauves || 18. Flirt || 19. Coup de Feu || 20. Liste Noire || 20.5. Beauty || 21. Baiser Rebelle || 22. Affliction || 22.5. Dancing || 22.6. Shutdown || 23. Jason || 24. Cœur de Glace || 25. Mort Ecarlate || 26. Serpentine || 27. Jeu Dangereux || 28. Rafael.


Depuis que mon métier d'exécutrice de vampires m'amène à me colleter avec des méchants de tout poil, Edward est un peu mon Batman : il débarque en ville, il me sauve la mise et il disparaît. Le reste du temps, c'est un assassin si froid et si dangereux qu'on l'a surnommé La Mort. Mais j'ai une dette envers lui. Et quand il m'appelle en renfort dans une mystérieuse affaire de meurtres en série, me voilà dans le premier avion pour le Nouveau-Mexique. Où je ne tarde pas à découvrir que mon adversaire de la semaine est peut-être un dieu d'un panthéon oublié... rien que ça ! Mais le plus étonnant, c'est quand même d'apprendre qu'Edward est sur le point de se marier !...


Nouvel épisode des aventures d’Anita, une héroïne que j’apprécie beaucoup.

Dans cet opus, on va voyager au Nouveau-Mexique où elle a été contacté par son confrère Edward qui a besoin de ses lumières sur une affaire surnaturelle. Une fois sur place, la jeune femme sera accueilli par son ami qui lui réserve bon nombre de surprises e pas seulement sur l’affaire. La vie privée d’Edward se dévoilera un peu plus et nous le découvrirons nous aussi sous un nouveau jour.
J’ai été une fois de plus transportée dans l’univers de notre héroïne. Cela faisait très longtemps que je n’avais pas fait une incursion dans cette série (je n’ose même. Pas aller voir de quand date ma chronique du tome 8… mais je pense que ça doit se compter en année). Le début du récit m’a bien plu avec le sombre Edward qui va nous offrir un tableau aux antipodes de ce qu’on lui connaissait… c’est-à-dire par grand choses en fait. On le connaissait sombre, sérieux, pas forcément méchant mais avec un caractère un poil sadique par moment. Mais là ce sera tu l’inverse, et nous seront aussi surpris qu’Anita puisque. Nous allons le retrouver sous le nom de Ted, un cowboy en couple avec une femme ayant 2 enfants à charge… avec laquelle accessoirement il est fiancé et avec qui il mène la vie de monsieur tout le monde. Bien entendu, si l’auteur a profité de cette occasion pour nous faire rencontrer la « famille » d’Edward c’est pour les faire prendre part au récit. Une histoire qui m’a bien plu en un sens, bien mené, mais ce n’est pas ce que j’ai préféré dans ce tome.
Bien entendu, nous auront droit à une enquête dans cet opus. C’est d’ailleurs la raison première du voyage d’Anita. Une intrigue qui va prendre une grosse partie de ce long roman. Et le moins que l’on puisse dire c’est que l’auteur ne ménage ni son héroïne ni son lectorat. Les premières scènes concernant cette intrigue et surtout les victimes sont assez… bien meurtri dira-t-on. Il faut avoir le coeur bien accroché. Après, j’ai quand même trouvé que l’histoire a traîner un peu en longueur par moment. Il faut dire que un peu plu de 700 pages, il faut les. Meubler et parfois j’avais la sensation que c’était juste du remplissage. (Je sais que je vais avoir encore quelques briques à lire dans cette série, donc je craint un petit peu du coup…) Au bout d’un moment, il me tardait que cela se finisse quand même.
En revanche, j’ai beaucoup apprécié l’univers que l’auteur a déployé dans son histoire. Sans surprise, on va garder nos vampires, loup-garou et compagnie… mais y sera ajouté des notions de mythologie aztèque. Une de celles que je connais le moins, mais le roman a titillé ma curiosité. Je l’ai trouvé plutôt bien amené et exploité dans ce tome, ce qui est un point plutôt positif.
Autre aspect que j’ai bien aimé, Anita va donc voyagé et se retrouver seule loin de ses conquêtes. Si il y aura une certaine tension sexuelle avec certains protagonistes, on est loin des scènes olé olé auxquelles nous étions abonnées et ça fait quand même su bien. Après, on échappera pas aux états d’âmes de la jeune femme qui ne sait plus trop où elle est est côté sentiments, partagée entre ceux qu’elle a pour Jean-Claude et ceux pour Richard.

Côté personnages, j’ai passé un bon moment en leur compagnie. Retrouver Anita fut un vrai plaisir. On la voit évoluer au fil des tomes et je suis curieuse de voir ce qui va lui arriver ensuite. Les personnages secondaires ne seront pas en reste.Ils seront une floppé au programmé de cet opus dont de nombreux nouveaux. Mais au bout du compte, je ne m’y suis pas perdu, ce qui est un point assez positif. J’espère que l’on en reverra certains dans la suite de la série.

Enfin le style d’écriture de l’auteur m’a une fois de plus bien plu.Simple et fluide, j’ai été une fois de plus transporté dans cet univers. Le rythme est par moment soutenu mais parfois ponctué de petites longueurs qui casse un peu l’avancée.


Une suite qui reste dans le mêle esprit de la série. Une intrigue prenante malgré quelques longueurs. Des surprises au programme. Des personnages que j’ai pris plaisir à suivre. Le tout servi par un style d’écriture qui reste égal à lui-même.