Titre VF : Ce crétin de prince charmant
Auteur : Agathe Hochberg
Editeur : Pocket
1ère Edition : 2005
Genre : Chick-Lit
Pages : 246
Une chose est sûre : le chevalier servant n’existe pas ! Beau parleur, mesquin, égoïste, obsédé, irresponsable, voire désespérément immature, le mâle du XXIe siècle pencherait plutôt du côté « odieux crapaud », avec tout ce qu’il faut de ridicule et de veulerie affichée. Et ce n’est ni Ariane, jeune Parisienne branchée, mariée « par intérim » à un jeune loup de la finance aussi agaçant qu’absent, ni Justine, charmante célibataire juive new-yorkaise adepte des cuites au saké et névrosée de première, qui vous diront le contraire.
Une grosse déception donc pour moi que ce livre. Pourtant, le résumé était très attirant, mais finalement ça n'a pas réussit à passer. Aucune commentaire particulier concernant l'histoire elle-même, dans le fond elle était assez intéressante, mais gâché par le reste...
Le reste, c'est justement tout ce qui est narration et personnages. L'un dans l'autre sont totalement tordus, un peu fort certes de dire cela mais c'est vraiment l'impression que j'en ai eu en refermant ce livre. On a pas le temps de s'attacher ou de s'identifier aux héroïnes (en l'occurrence Justine et Ariane) puisque le narrateur n'a de cesse de changer. Ça donne un mélange du style : 5 pages Ariane, 3 pages Justine, 2 pages Ambres... De quoi s'y perdre complètement, ce qui je l'avoue m'est arrivé très souvent. Il y avait même des passages où si je revenait en arrière cela ne m'aidait pas plus à savoir de qui il était question. Autre détail en rapport avec les personnages : ils sont nombreux mais on ne les cerne pas toujours, qui sont-ils ? Quel est leur lien avec les héroïnes ?... Tant de questions qui sont parfois restés sans réponses.
Enfin pour reparler de la narration et du style d'écriture, on y retrouve au début une certaine régularité dans l'alternance entre les mails que s'échange les héroïnes et leur vie à côté mais plus les choses avance plus tout s'embrouille, surtout lorsque les lettres d'Ambre s'y glissent.
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