19/10/2013

Never Sky (Never SKy, Tome 1) - Veronica Rossi

Titre VO : Under the Never Sky (Under the Never Sky, #1)
Titre VF : Never Sky (Never Sky, #1)
Auteur : Veronica Rossi
Editeur : Nathan
1ère Edition : 2012 (VO) - 2012 (VF)
Genre : Dystopie, Science-Fiction, Romance, Young Adult
Pages : 384


0.5. Roar and Liv || 1. Never Sky || 2. Ever Dark || 2.5. Brooke || 3. Always Blue.
Série complète en 3 Tomes + 2 Nouvelles.


Les mondes les ont tenus séparés. Le destin les a réunis.
Aria a vécu toute sa vie dans le dôme de protection de la Contemplation. Son monde entier a été confiné à ces lieux, elle n'a jamais pensé à rêver de ce qui se trouve au-delà de ces portes. Alors, quand sa mère disparait, Aria sait que ses chances de survivre dans ce désert à l'extérieur assez longtemps pour la retrouver sont minces. Aria rencontre ensuite un étranger nommé Perry qui est aussi à la recherche de quelqu'un. C'est aussi un sauvage mais il pourrait être son meilleur espoir de rester en vie. S'ils peuvent survivre, ils sont le meilleur espoir de l'un l'autre pour trouver des réponses.


Le monde d'Aria se résume à une petite bulle depuis que la Terre a été ravagée par des tempêtes d'Ether. Ce sont au sein des Capsules que vivent la majorité des hommes qui ont pu survivre à cet environnement devenu hostile. Mais voilà qu'en voulant en savoir plus sur la Capsule où se trouve sa mère, Aria se retrouve littéralement exilé de son petit cocon. Elle va devoir alors affronter un nouveau monde hostile, mais pas si invivable que ça, si elle veut prouver son innocence pour un crime qu'elle n'a pas commis.

L'univers que nous propose l'auteur est relativement simple. La Terre est désormais divisée en deux espaces : d'un côté les Capsules et de l'autre le monde extérieur. Dans le premier, la vie est aisée et la technologie est omniprésente. La preuve en est les 'Smart Eye' que portent chaque habitant : un équivalent de coque occulaire qui se rapproche plus ou moins d'un petit ordinateur. Cela m'a beaucoup fait penser à un monde complètement aseptisé où vivent principalement des assistés de la vie, du moins pour ceux que l'on rencontre, et qui vivent en toute insouciance en s'évadant dans des mondes virtuels au réalisme effarant. Le Monde Extérieur, ou l'Usine de la Mort, est radicalement opposé : un environnement sauvage, dangeureux voire fatal dans lequel les survivant vivent à la manière de tribus primitives (ou presque). Du moins, c'est ce que les têtes pensantes des Capsules veulent faire croire. Lors de son exil, la jeune fille va découvrir que le nom de cet endroit a été exagéré. On se retrouve ainsi avec deux mondes radicalement différents dans un unique univers. Ce dernier est bien construit et l'on a aucun mal à faire la distinction entre les deux tant ils sont opposés. De la même manière, nous allons faire la connaissance des peuples qui évoluent dans ce monde, chacun ayant des préjugés sur l'autre et qui peu à peu vont venir s'effriter.

L'intrigue de ce premier opus a su me plaire. Aria se retrouve mêlée à un crime qu'elle n'a pas commis et en est accusé, uniquement car les grands pontes veulent protéger quelqu'un. Sa punition est d'être propulsé dans l'Usine de la Mort qui se chargera de finir le travail concernant la demoiselle. Mais ce que les autorités des Capsules étaient loin de se douter, c'est que la demoiselle va croiser un Sauvage (Peregrine alias Perry) qui va lui proposer un marché qui leur sera profitable à tout deux. Ce sont donc les aventures de ce duo que nous allons suivre ou tout du moins le début. Une fois la dernière page tournée, on sent que leur histoire est bien loin d'être fini. Au fil des pages, on s'attache de plus en plus à Aria et Perry, on voit comment ils se découvrent et font tomber les préjugé qu'ils avaient sur le peuple de l'autre. La demoiselle apprend à survivre dans le Monde Extérieur, plus si hostile que ça finalement. Et comme l'on fini par se douter, il y aura bien un peu de romance dans l'air.

Du côté des personnages, nous allons donc suivre principalement Aria et Perry. Deux adolescent de deux peuples différents qui vont se côtoyer au fil des pages avec une évolution de leur relation qui reste sans grande surprise. Le début est un mélange de méfiance et de curiosité, chacun voyant en l'autre les stéréotypes un peu trop exagéré que son peuple a voulu, mais en se rendant compte que finalement, ben que c'était vraiment exagéré voire même pas du tout ça. Puis une amitié va se nouer entre eux et de fil en aiguille une réelle romance. Ou du moins son début, l'auteur a pris le parti de ne pas la faire aboutir complètement à la fin de ce premier volume. Ceci m'a bien plu et a fortement titillé ma curiosité en ce qui concerne la suite de cette histoire.
Les personnages secondaires sont un joli petit groupe et m'ont donné la sensation de jouer juste un petit rôle afin de faire avancer cette histoire, ou tout du moins aider/conseiller notre duo principal. Mais globalement, ils restent assez convaincants mais j'espère les voir un peu plus étoffer par la suite. 

Enfin, pour ce qui est du style de l'auteur, je dois dire que c'est un carton plein pour ma part. Veronica Rossi nous propose de découvrir son histoire en alternant les points de vue de ses deux héros. Chose qui nous permet de découvrir l'intrigue d'un tout autre point de vue (tant leurs cultures divergent). Globalement, on restera quand même sur un style et des tournures assez simples typique du genre, mais qui arrive aisément à nous immerger dans cet univers tout en nous donnant envie de découvrir la suite.


Un univers tout en dualité plus ou moins exacerbé par les personnages. Une intrigue qui a su me plaire et nous présenter cet univers. Un duo de personnages principaux agréable, malgré des secondaires un peu réduit. Un style d'écriture simple, mais qui a su faire mouche.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire