Ludwig Fantasy, Tome 1 - Kaoru Yuki

Titre VO : Ludwig Gensoukyoku, #01

Titre VF : Ludwig Fantasy, #01

Auteur : Kaori Yuki

Editeur : Tonkam

1ère Edition : 2013 (VO) - 2014 (VF)

Genre : Shôjo

Pages : 192

Tome 1 - ...

SPIN-OFF de : Ludwig Révolution de Kaori Yuki.

Le prince Ludwig a tout pour lui : une noble famille, une grande beauté et une intelligence hors-norme. Mais malheureusement, il est doté d’un caractère des plus extravagants… Un jour il part en quête d’une épouse parfaite avec son valet Wilhelm. En effet, il croise bon nombre de princesses sur son chemin : Blanche Neige, la princesse Ronce, le Petit Chaperon Rouge mais son souhait ne se réalise pas. Le prince décide de prendre la mer et de sortir de l’univers de Grimm et se rendre dans celui de Andersen.

Il y a plusieurs années, Kaori Yuki nous proposait une série en 5 tomes qui se basait sur des ré-écriture de contes de fées : Ludwig Révolution. Une série que j'avais beaucoup apprécié et dont beaucoup de fan auraient aimé voir se poursuivre. Et c'est en 2013 que notre souhait est exaucé avec la sortie de Ludwig Fantasy, qui sortira l'année suivante chez nous. Si la première série se cantonnais à des ré-écriture des contes de Grimm, ici l'auteur parvient à ouvrir son univers afin de piocher dans les différents contes existants afin que notre cher Prince Ludwig reparte en quête de sa future épouse.

Ce premier opus nous propose de découvrir 2 contes de deux origines différentes : La Petite Sirène d'Andersen et la Princesse Kaguya d'origine japonais.

Dans La Petite Sirène, Ludwig et ses amis/domestiques arrivent dans le château d'une connaissance de notre cher Prince où nous allons faire la connaissance d'Estelle, une jeune demoiselle qui ne parle pas mais qui n'a pas la langue dans sa poche. Cette histoire est relativement courte dans la mesure où elle tient sur un seul chapitre. Mais un chapitre qui a su me faire sourire tout du long pour la simple raison que la demoiselle mise en avant ici porte le même prénom que moi (oui, c'est un peu bête, mais c'est tellement rare que ça marche à tout les coup avec moi). L'histoire de ce chapitre est assez simple voire un peu trop et se résoudra de manière un peu trop rapide. A mon sens, on aurait pu avoir un développement assez intéressant, notamment en découvrant un peu mieux le monde des sirène qui au final ne font qu'une simple apparition ici. Mais dans le fond, cela n'a pas trop entacher mon plaisir de lecture, tant j'apprécie le concept de cette série.

La seconde histoire, beaucoup plus longue dans la mesure où elle va se dérouler sur 3 chapitres, nous emporte dans un japon féodal où Ludwig va devoir convaincre une jeune demoiselle d'épouser l'homme le plus puissant du pays. Si dans l'ensemble, j'ai plutôt bien apprécié cette histoire, j'ai été un peu déçu de voir qu'au final la fameuse Princesse Kaguya n'avait rien de si extraordinaire que ça. Je m'étais attendu à une histoire riche en magie, ce qui ne fut absolument pas le cas. J'en était presque arrivé à me demander si on se trouvait réellement dans un conte de fée, tant l'histoire nous apparaît sous un aspect réaliste. Néanmoins, l'histoire a su malgré tout me plaire, j'ai tout particulièrement aimé la débrouillardise dont fait preuve notre héros pour communiquer avec la demoiselle. On notera également que l'auteur arrive parfaitement à nous retranscrire les tradition de cette époque que ce soit au niveau des coutumes que de la constitution de la société ou tout simplement les costumes.

Les personnages sont plutôt sympathique dans l'ensemble. J'ai tout particulièrement prit beaucoup de plaisir à retrouver ceux que j'avais su adoré dans la première série : Ludwig, Will et Dorothea. Ils n'ont absolument pas changé, ce qui aurait été de trop.

Le Prince Ludwig est toujours aussi obsédé par la plastique de sa future épouse qui reste pour lui le point essentiel de sa quête. Il tourmente toujours autant son entourage, nous apportant ainsi beaucoup d'humour tout au long de sa série, sans compte qu'il fera souvent fi des règles qui peuvent exister dans le monde dans lequel il évolue.

Enfin, graphiquement parlant, on retrouve bien la patte de Kaori Yuki. Des dessin très soigné et riche en détail qui arrivent parfaitement à nous retranscrire l'ambiance dans laquelle se déroule ses histoires. Néanmoins, on notera que malgré l'écart entre les deux série, on reconnait plutôt bien les personnages à tel point qu'on n'a pas l'impression d'avoir eu une coupure de 6 ans entre les opus.

Un vrai plaisir que de replonger dans cet univers de contes de fées décalés. Des contes plutôt bien adaptés avec des personnages plutôt réussit et des dessins parfaits.