28/03/2014

La Belle et la Bête - Madame de Villeneuve

Titre VF : La Belle et la Bête
Auteur : Gabrielle-Suzanne de Villeneuve
1ère Edition : 1740
Genre : Classique, Conte
Pages : 135


ADAPTATIONS - Films : La Belle et la Bête (1945) || La Belle et la Bête (1991, Disney) || La Belle et la Bête 2 (1997, Disney) || Le Monde Magique de la Belle et la Bête (1998, Disney) || La Belle et la Bête (2009) || La Belle et la Bête (2014) || La Belle et la Bête (2017, Disney).
ADAPTATIONS - Série TV : La Belle et la Bête (3 Saisons, 1987-1990) || Beauty and the Beast (4 Saison, 2012-2016)


"Le monstre se fit entendre.
Un bruit effroyable, causé par le poids énorme de son corps, par le cliquetis terrible de ses écailles et par des hurlements affreux, annonça son arrivée. En voyant approcher la Bête, qu'elle ne put envisager sans frémir en elle-même, la Belle avança d'un pas ferme, et d'un air modeste salua fort respectueusement la Bête. Cette démarche plut au monstre et, se retournant vers la Belle, il lui dit : "Bonsoir, la Belle".


La Belle et la Bête est une histoire que j'affectionne tout particulièrement, aussi lorsque je suis tombée sur la version originale du conte, je me suis dit pourquoi pas tenté l'aventure. Au final, je reste un petit peu sceptique concernant les adaptations que j'ai pu en voir et surtout celle de Disney, pour laquelle je me demande à présent où ils sont allé pêcher leur histoire.

L'histoire de ce cote se découpe en deux parties. Dans la première, on retrouve sensiblement l'histoire que l'on connait avec le père qui part en voyage, rencontre la Bête et doit lui sacrifier une de ses filles contre sa propre vie. La plus jeune se dévoue pour sauver la vie de son père et part dans ce château où elle trouvera l'amour. en somme, j'ai retrouvé là l'histoire qui m'a toujours plu dont la morale que l'on peu en tirer est de ne pas se fier aux apparences. Si la Belle vit dans un palais où sont exaucés ses moindres désirs, difficile pour elle de ne pas succomber à l'ennui, à plus forte raison lorsqu'un jeune homme charmant lui apparaîtra dans ses rêves en lui disant de le libérer. Là encore, j'ai trouvé ça plutôt agréable et original (car c'est un aspect de l'histoire que je ne connaissait pas et qui a su beaucoup me plaire). Si le lecture arrive à faire facilement le rapprochement avec l'identité réelle du jeune homme, tout sera plus clair dans la seconde parti du roman.
Concernant cette fameuse seconde partie, je ne retiendrais qu'une chose : une extrême longueur. Cette dernière prend place une fois que la Bête est libérée du sortilèges. Du coup, toute la famille accourt au château pour retrouver le Prince (là par contre, faut qu'on m'explique comment ils ont su parce que bon, ils étaient pas au château à ce moment-là). Va s'en suivre alors une longue narration par une fée de ce qu'il en est réellement de l'identité de la Belle, qui n'est pas du toute celle qu'on croyait, de la raison de la malédiction du Prince... Pleins d'éléments auxquels on ne s'attend pas et qui dans un sens n'apporte pas forcément quelque chose d'indispensable à l'histoire à mon sens. Je dois avouer que ma lecture de cette partie a été plus que laborieuse tant je trouvait ça long et pas forcément utile. Enfin, je ne dit pas que cela n'aurai pas du apparaître mais peut-être d'une façon un peu plus légère qu'un monologue de près de 50 pages par un seul personnage.
L'univers qui nous est proposé ici est assez typique d'un conte de fée classique. Nous évoluons dans un pays lointain mais qui se rapproche quand même de notre monde (à la même époque que sa rédaction bien entendu). La magie est principalement amenée par la malédiction de la Bête et la présence des fées dans la seconde partie. Pourquoi pas dans un sens, même si j'ai eu beaucoup de mal à adhérer à la présence de ces fées pus importante qu'elle ne le parait au premier abord.

Concernant les personnages, j'ai un peu de mal à en parler. Autant j'ai bien aimé découvrir l'histoire originale du conte mais je trouve que hormis la Belle, tout les autres ont un background survolé. Ce qui est dommage, surtout pour la Bête, car le sien ne se résume qu'à une note en bas de page. Niveau caractère, concernant notre jeune couple nous avons d'un côté la Bête plutôt froide et limite rustre malgré les attentions qu'il porte à sa captive. De l'autre, c'est une Belle pleine de noblesse et de bons sentiments toujours encline à aider son prochain.

Le style d'écriture de l'auteur est à la fois riche et dense. On sent que la langage n'était pas le même à l'époque. Certains tournures de phrases m'ont un peu décontenancée et je me suis surprise plusieurs fois à relire certains passage que j'avais du mal à comprendre. Le côté dense est surtout ressenti par les dialogues assez peu nombreux au final, ou alors des répliques très longues (voire un monologue). Mais au final, on arrive malgré tout à s'immiscer dans l'histoire.


Une histoire riche et dense, malgré une deuxième partie trop lourde et longue. Des personnages un peu sous-exploités. Un style d'écriture riche là encore que l'on a par moment du mal à cerner.

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